La Roumanie s’est lancée dans une grande opération « mains propres ». ONG, société civile et Justice sont mobilisées pour éradiquer la corruption. Avec des résultats très encourageants.

Iulia Cospanaru dit souvent qu’elle a trois enfants : les deux dont elle est la mère et l’ONG Transparency International Roumanie. A 32 ans, elle en est la directrice adjointe depuis 7 ans. Mais elle a rejoint l’ONG dès 2004, et depuis, lutte contre la corruption, très répandue dans son pays.

En 2004, Transparency International Roumanie a créé le Centre de conseil et d’assistance juridiques. « C’est une plateforme en ligne qui propose une aide juridique à toutes les personnes témoin ou victime de corruption, y compris les lanceurs d’alerte », détaille Iulia Cospanaru. Les cas signalés vont du professeur qui exige des cadeaux en échange de bonnes notes, aux services hospitaliers qu’il faut soudoyer pour avoir des draps propres.

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Ou bien lire la version publiée sur Slate « En Roumanie, personne n’échappe au grand ménage anticorruption«