Les coopératives d’activité et d’emploi attirent de plus en plus d’entrepreneurs isolés. Ces « mutuelles de travail » apportent les avantages du salariat, mais leur modèle économique reste fragile.
En 2012, après dix ans comme salariée, Aurélie Allanic se lance à son compte comme photographe. Souhaitant une transition en douceur, elle rejoint Oxalis, une coopérative d’activité et d’emploi (CAE) basée près d’Annecy. « J’ai choisi d’être en coopérative plutôt qu’auto-entrepreneur pour garder un sentiment d’appartenance à une entreprise. J’avais peur d’être seule. » Comme elle, 250 travailleurs sont « entrepreneurs salariés » à Oxalis. Un statut paradoxal qui séduit dans un contexte d’ubérisation et de précarisation du travail.
Lire la suite dans Liaisons sociales magazine N°179 – février 2017