Sans angélisme, ni illusions, une collectivité française investit dans un village roumain pour tenter une autre approche de l’immigration.
Dans les rues poussiéreuses du quartier rom de Tinca, dans le Nord-Ouest de la Roumanie, les Français sont les bienvenus. Les Lyonnais, encore plus. « Ca, c’est grâce aux Français« , lance une femme entourée d’enfants en montrant le compteur électrique. Tous les aménagements des quatre dernières années, les habitants du village les doivent au Grand Lyon, la communauté urbaine de Lyon. Entre Tinca et la collectivité française, c’est une histoire d’amitié, mais aussi de pragmatisme.